Rêverie

Dans ce ciel gris et nuageux
J’aperçois ton sourire radieux.
Ce beau visage qui s’illumine
Éclaire les cieux, et les sublime.
Hélas un coup de vent l’emporte
Bien loin d’ici il le transporte.
Devant mes yeux, nouvelle esquisse
Dans ce nuage, tu t’immisces
Ta belle silhouette m’apparaît
Telle une nymphe auréolée
Une brise légère la modifie
L’image renaît en plus jolie.
Je me figure, également
Ton esprit volant dans le vent,
Je m’en sers comme d’un tapis
Celui des mille et une nuits.
J’utilise ce beau navire
Pour vogué sur tes pensées
Me déplacer vers les rives
De c’elles où je peux accoster.
Est-ce toi ou Schéhérazade
Je ne veux pas être insultant
Comparé à Shéhérazade
C’est toi que j’aime assurément.
Serais-ce la pluie ou bien tes larmes,
Qui s’écoulent là, sur ma peau
Le réveille me déchire l’âme
Le réel n’est pas vraiment beau
Alor…
Je repars vivre dans les nuages,
En t’emmenant à mes coté
Finir ce beau et grand voyage
Sortis tout droit de mes pensées
Encore aujourd’hui a mon âge
Ma vie se passe dans les nuages.
Pour cela, pour ne pas mourir
J’ai dû refuser de grandir
Je resterais toujours enfant
Pour rêver encore soixante ans