Je n’ai pas peur des grands vents
Ils dépoussièrent, portent les sons
Au-delà des espérances
Bien plus loin que les mots

Je n’ai point de logis
Sous les saules j’ai un abri
Nul besoin d’argent
Je vis de la belle saison.

Je rapatrie les coquillages
Éparpillés sur la plage
Écoutant leur cœur de mer
Pour vous en faire une chanson

Je n’ai point de costard
la simplicité me sied mieux
Je n’ai que faire des commentaires
Je m’aime ainsi, voyez-vous.

Je n’ai pas de femme
Mais l’aventure m’accompagne
Fidèle et douce
Comme une jeune mariée
Pouvez-vous en dire autant?

Je n’ai pas peur des regards
Ni du dernier sommeil
J’aurai vécu à ma façon
Loin de toutes conventions
Ce sera mon épitaphe
J’en serai fier, voyez-vous.

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sylvianni