Sur le bord du chemin
J’ai vu un homme étendu
Il avait les mains sur sa poitrine
Serrant son cœur, d’une main de fer.
J’ai bien vu l’abcès
Qui drainait toutes ses larmes
Et sa douleur, sans plaie
Qui suintait de toutes parts.
Je me suis approchée
Lui ai dit, que je pouvais,
Guérir d’un simple geste
Tout ses remords, sa tristesse
Si d’un sourire, il me graciait.
Ce fut le premier pas
D’un homme délaissé
Qui ne sachant Ă qui parler
Se répétait à grands refrains
Toutes les balises de ses malheurs.
Ses blessures, maintenant pansées
Il me fait un signe d’aurevoir
La main sur le cœur, éditant la préface
D’une histoire sans doute meilleure
Que le roman de naguère
Mais je ne peux vous raconter la fin
J’attends pour cause le manuscrit.
qu'il m'a promis ce jour-lĂ
crayon Ă la main, mine de rien.
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sylvianni