Si je ne t'ai jamais touchée sauf dans l'âme peut-être c'est par respect,
Espérant ne bousculer cette vie où t'es embarquée sur ton bateau ivre,
Ivraie d'espoir où tu as encore pu sortir un fruit des entrailles à jamais,
Méfie toi du on c'est un con qu'on sous estime, pas écrit dans les livres.

Quand je parle avec toi mon coeur résonne et parfois même il raisonne,
Honnêtement si le monde n'était peuplé que par toi il irait bien mieux,
Yeux que je porte sont sincères, s'insèrent sur une très belle personne,
On ne peut livrer ce genre de sentiment qu'en désamour de ces milieux.

J'aurais bien aimé te faire visiter mes châteaux de brume des instants,
Des instantanés de voeux lourds pour éviter à au moins un de couler,
Où les coeurs arrivent à dire que le partage bénifie les tristes moments,
Mensonge sociétaire et sociétale je m'assois juste auprès de ta pensée,

Entre Marie et Marylin j'ai choisi Marie car c'est elle qui a tout compris,
Pris en compte mes valeurs et mes défauts juger mes simples déboires,
Boire elle connait de toute façon, elle sait quand j'ai fait détour à franprix,
Primate invétéré presque invertébré, elle sait seule retrouver ma mémoire.

Elle arrive à arracher les papillons noirs ceux qui se posent en mon coeur,
Heurts des leurres surgissant dans l'heure où plus ne me pousse à dormir,
Ires d'un cerveau conditionné ne pansant nul ni son bohneur ni le malheur,
Heureux d'être ce qu'il est tant qu'il peut avoir un esprit apte à le nourrir.

Je pense souvent à toi et ne t'oublierai jamais. Parole de Huron.