Plume d'or Inscrit le: 6/7/2018 De: Envois: 950 |
La Colombe gris perle La Colombe gris perle
La colombe gris perle a chanté monotone, Étendant sa douceur sur une plaie béante. L'amour s'en est allé, comme les vagues mornes, Me voilà sans espoir et le coeur éperdu.
Je veux dorénavant renoncer aux matins, Seul m'attire à présent la brume du couchant ; Et je cherche le vide, et le noir, et la nuit, Pour apaiser mon âme, en attente impossible.
Les arbres sont couverts, comme les fées d'antan, De ce voile impalpable où niche le brouillard ; Qu'il recouvre mes jours, qui voudraient oublier, Et console mes pleurs, qui ne finissent pas.
Reste caché, soleil, tes rayons me font mal, Je ne veux plus jamais contempler cette absence, Ces lieux abandonnés, d'où s'est enfui la vie ; Laisse-moi dans la tombe, où je suis enfermé.
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