La fumée de tous les lieux
Engendrent des miséreux
Et à la vue de tant de misère
Interpelle des sillons noirs

Le fleuve fait tanguer nos détritus
La pollution dit-on est une insulte à la terre
Et l’animal se refugie dans un trou
déjà occupé par des ordures


Les chantiers ouverts offrent jusqu’à l’épuisement
L’or de toutes les couleurs jaune et noir
Réclament des trous plus profonds jusqu’à faire trembler la nature
Déjà le parterre est inexistant

Jour et nuit la vie tremble de disparition
Les collines s’évaporent et les plaines sont trouées
La montagne est transformée en un vaste miroir
Dans lequel se réfléchit nos pas destructeurs

Tout en creusant l’homme se rapproche de la fin
Qu’il nie en appelant le confort
Alors qu’il sait qu’il annonce la mort prochaine //