Cousine ! Dites fort que cela nous convient..
Vous ! Cousine en émoi, dont le cœur est de braise
Enflammez, sans pudeur, de mon corps les ressorts !
Portez, lors, tout mon être, au cours de ces rapports,
Vers ce ciel extatique où mon tourment s’apaise.
Faut-il que mon bonheur ici soudain se taise
Craignant que ce forum, dit censeur et retors,
N’impose à la pudeur de ne mettre au dehors
Pareil aveu d’Amour qui n’a rien de foutaise.
Les gens, bien trop décents, ignorent que le feu
Est vital élément mais se contrôle peu.
Ignorez, désormais, la sotte médisance !
Ne soyons plus jamais ces enfants qu’on contient
Par des commandements quêtant obéissance !
Cousine ! Dites fort que cela nous convient !