Je ne peux m'en aller maintenant,
il semble que ce n'est pas le moment
et pourtant il me semble paraître...
bien plus que vivre et être...

J'aimerais parfois tirer la révérence
le sens de l'existence en fleurs fanées
en bouquets de chagrins larmes séchées...
trouver ma voie abasourdie par le silence...

Il y a encore un bout de chemin ...
à bout de lui une lumière éblouissante
et les pas sur cette route finissante
la réponse à une vie cousue main, d'un destin.

La tristesse en belle mélancolie languissante
accompagne certains jours grisonnants...
l'esprit troublé, usé... de questionnements
pourquoi poursuivre suis je réellement vivante ?

Et pourtant il me semble paraître...
bien plus, bien plus ! qu'Être...
alors sur les chemins de la vie..
en marchant encore, et lorsque éblouie...

Au bout de la route la lumière...
une issue, un jardin plus vert que l'Eden..
où je déposerai mes valises lourdes de peine...
l'herbe sera grasse bien plus que mes chairs.

Isabelle le 24 mai 2018

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