Les horreurs de la vie, on les subit assez,
Aussi, à les narrer je ne puis me complaire.
En bon épicurien, à cela je préfère
Bien vivre le présent, que mes maux ressasser.

Des beautés d’ici-bas, je ne sais me passer
Car la vie est bien assez riche pour me plaire
Dans sa diversité. Et une source claire
Me réjouit le cœur, sans jamais me lasser.

Le Nature, c’est vrai, est parfois véhémente.
La montagne et la mer savent être méchantes.
Le lion dévorera beaucoup de jeunes faons.

Moi, je voudrais pouvoir toujours, à ma fenêtre,
En contemplant le monde avec des yeux d’enfant,
M’émerveiller encore, avant de disparaître.

Adn 08.05.2018

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