Ceux qui étaient là lorsque mes maux vivaient trop fort,
Celles qui près de moi veillaient pour assurer mon réconfort.
Ces vers qui s’en allaient chasser de ma vie tant de souffrance,
Ces rimes qui chevauchaient des étalons faits d’assurance.
Ils doivent murir sereins au plus profond de mon âme,
Elles doivent bien s’amuser et font que mon cœur s’affame.

Mes ces rimes, ces vers, ces sons ne sont qu’amour et passion,
Et renaitront bientôt de mes sens en fusion.

Revenir à l’écriture et faire naître doucement,
Quelques mots, quelques ratures pour alléger mon tourment.
Me dire que Dame Poésie s’abreuve de cent sons,
Au bord d’une rivière, dont les clapotis clament son nom,
M’emplit de tant de joie que j’aperçois au fond de moi,
Des rimes riches naître aux sons de mes émois.

Mes ces rimes, ces vers, ces sons ne sont qu’amour et passion,
Et je sais que pour toujours, ils seront mon obsession.

Stéphane CHENEVAS-PAULE
03 mai 2018