Je n’avais le visage beau
Je n’avais le visage beau
Je n’avais la poche riche
Je n’avais la taille haute
Je n’avais l’intelligence subtile
Je n’avais acquis arrogance
J’étais de la vie un postiche
Ils m’ont mis au charbon
Cendres de boulet anthracite
Pour brûler péchés de mon âme
Au grand bûcher de l’infâme
Déshérité de leurs convenances
Enfermé dans leurs absurdités
Au caveau du bonheur subtilisé
Qui vous ouvre terre de carĂŞme
Pour profiter d’un fond de paradis
OĂą la joie extrait valeurs de la vie
Mais Pardon! Je les ai nargués chaque jour
Le cœur léger, bercé par la musique
De la charité, de l’humilité, de l’honnêteté
Dans les hautes octaves des Ă©motions
L’âme toujours couchée dans son silence
Afin de mieux profiter de ce voyage terrestre
Ć’C
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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux