Les clowns trapézistes. Huile au couteau, par Micam.


Chacun les attendait et leur entrée déclenche
Une immense ovation, du rire en avalanche.
Les clowns en minaudant s’élèvent lentement
Jusqu’au trapèze où ils s’assoient, se bousculant.

En simulant la peur, l’un à l’autre enlacés,
Ils décrochent soudain nous laissant angoissés,
Se rattrapent pourtant au tout dernier moment,
Remontent sur le siège, on ne sait pas comment !

Ils font semblant de choir mais ce sont des artistes,
Des athlètes complets, de parfaits trapézistes.
Leurs gestes sont précis, s’ils paraissent brouillons
Et ne font pas de place à l’improvisation.

La fin du numéro est du plus haut comique.
Et secoue le public de rires sporadiques,
Quand en gesticulant pour mieux nous posséder,
Tout au fond du filet, ils se laissent tomber.

Le cirque avec ses clowns est un endroit magique,
Où il y a parfois des accidents tragiques.
Mais, la plupart du temps, les petits et les grands,
Pour le temps du spectacle, ont une âme d’enfant.

Adn 31.03.2018

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