Au bord de l’eau tranquille il fait bon promener
Pour fêter du printemps le lumineux retour.
Par milliers les oiseaux revenus à leur tour,
Foisonnent sur les lacs où je veux t’emmener.
Les iris des marais mettent des taches d’or
Dans les roseaux cachant la bécasse fuyante,
Le butor mugissant et l’aigrette élégante.
Et le caltha éclaire l’eau auprès des bords.
Les gentianes si bleues ont piqueté les rives
Timides nénuphars s’ouvrent à la lumière
Le premier papillon butine sans manière
L’agrion élégant dans ses amours s’enivre
La Nature offrant écrin à notre amour,
Propose ses trésors, et nous incite au rêve.
Nous partons tous les deux, pour nous aimer sans trêve
Ignorant que le temps fuit vers la fin du jour
Daniel Dive, 30 mars 2018
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)