Plume de soie Inscrit le: 7/2/2018 De: Envois: 89 |
Fin du poème Oh gras double, Infusant mystère, Que je meure étouffé De vos roses trémières, Plus rassis de poèmes Qu un lavement, Qu arborant la complainte lubrique, La plaie de vos cauteres, On me laisse vaquer À ma cuisine de vent Où croupissent Dans des cages de fer La gaine des rombieres Et leurs croupes néant. Ou fuir? Où poser la poussière de mes ailes, Au coeur de quel tourment ? Entendez-vous La horde des tripieres Hurlant sous nos remparts Leurs odes pathétiques Élégie du savon noir Et de l immonde clystere ? Plus parfumé qu un dieu Oserai je le saut mystique, Couvrant d or La nuit de vos paupières, Ou gravement, Le front incliné, Poète assagi, Accordant mes pupilles Aux vin de vos sarments Chanterai je Le chant des tisanes, Odes aux verveines, Le chant des cataplasmes ? Ainsi finit le poème, Ici commence le temps, La mort est si légère, Ses ailes se déploient, Je n ai plus de chimères Je n ai plus de chant, Juste une prière, L infini silence du poème néant.
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