Sommes-nous bien maudits, au temps abominable,
Sitôt on a décrit, les maux et les malheurs,
D'un peuple déprimé, privé de ces bonheurs,
Sa plaie qui s'élargit, n'est-elle condamnable ?

Par ci par là on voit, en tant qu'observateurs,
Ceux qui manifestent, aux cris a-t-on à dire,
Qui sont, et je le sens, blessés pour tout maudire,
Gérants, tout à profit, en vrais spéculateurs...

Ô pays bien aimé, à la conduite altière,
Ne rêve en un cauchemar, où tard ne t'éblouit,
L'avenir inconnu où le mal se poursuit,
Sur un sol fangeux, dirait-on la barbotière...

Combien se sont enfuis, allant à d'autres champs,
Si tous n'ont regagné, le sol à l'autre rive,
Quelques uns hélas, ont été à la dérive,
Pour avoir croisé des ressortissants méchants...

Ne pleure à tes soucis, macheur, dans ton voyage,
Le mal est entrepris sans choix à ce destin,
Qu'un ciel t'avait écrit pour être clandestin,
Déjà à ton départ le poids était bagage !...

(...)
Ahmed Bentahar, Le 24.03.2018.

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A propos de moi

L'amour que je loue aux mots et au verbe me tente énormément. C'est la raison qui fait que je me trouve ici . Je navigue donc au gré de la circonstance à travers tous les domaines du savoir, une fois pour lire ce qui me semble beau...