A mes sœurs qui, de l’infamie,
Veulent porter le voile
Dans les écoles !
Si je souillais, profanais
Moi l’athée, le mécréant
Vos lieux saints, vos mosquées ?
Votre attitude
Mène à l’incertitude !
Je défendrai vos vies
Si elles étaient menacées.
J’ouvrirai ma porte
Si on vous refusait l’asile.
Mais pensez à vos sœurs afghanes,
Fantômes errants dans Kaboul,
Le visage vitriolé
Après avoir refusé
De soumettre leur cœur
Au code de l’honneur !
Pensez à celles qui luttent,
Pour ne pas être putes,
Dans nos cités
Dans vos cités
Pensez à celles qui en Jordanie,
Ou ailleurs,
Refusent la lapidation
Au nom du Coran !
Pensez aux guerres de religion,
Et aux siècles de haine,
Qui dévastèrent ce pays !
Le vôtre
Le mien !
Ne réveillez pas l’esprit vendéen !
Je perçois les cris d’intolérance
Je vois la porte de l’obscurantisme s’ouvrir
Et le voile des extrêmes recouvrir les âmes !

A mes sœurs musulmanes
Je tends la main
Pour d’autres lendemains…

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villerme.jeanpaul@neuf.fr

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