Vous êtes mon sang
De moitié, entier;
Mais qu'importe le rang!
Nous devrions nous aimer.

D'où vient le faux pas?
J'ai du mal à saisir
Le coeur de ces débats;
Chaque jour est pire
Que celui qui le précède...
Et je me dois de vous sourire
Jusqu'à ce que je cède!

Vous êtes mon sang
Qu'importe l'origine!
Mais pourquoi ce néant
Creuse mes racines?

Ce néant, commun à mon Silence,
Commun à mon Âme appauvrie
Ou même brisée de vos offenses;
Chaque jour l'anéantit
Et le suivant est sa destruction...
Ne l'a t-on assez meurtrie
Pour ne plus y faire attention?

Vous êtes mon sang
De moitié, entier;
Mais qu'importe le rang!
J'en viens à vous détester.

Détester ces mots obscènes
Qui me visent encore et toujours;
Mon sourire empreint de haine
Se brise tour à tour...
Et je ne sais que dire,
J'ai perdu un semblant d'amour
-Je n'en viens plus qu'à maudire.

28.01.18

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