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La coquine .
Faiblesse d’amoureux au grand cœur d’artichaut,
De regrets assaillis dans mon cœur idolâtre
Qui vit pourtant caché sous l’amure verdâtre
De ses feuilles serrées le retenant au chaud.
Et Momo le sait bien, malgré mon air macho,
M’ayant cocufié avec un vieux bellâtre,
En me disant souvent, qu’elle allait au théâtre,
Mais moi, je reste froid, tel l’empereur manchot.
Le théâtre a fermé pour Momo l’insensible
Dont l’âme redevient taciturne, irascible,
Je la vois dépérir tout en rongeant son frein.
Son l’amour fusillé comme une pauvre cible ;
Moi, j’écoute distrait tout en restant paisible
Et devant sa douleur, j’entonne mon refrain.
Capricorne, le 23/02/2018
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La coquine .