La journée de travail, sinécure
Encaissée en pleine figure,
Me propulse par habitude,
Vers un soir de lassitude…

Rien n’embrase ma vie,
C’est le désert des envies…

Bien des soirs comme celui-là,
C’est dur de raconter l’histoire
D’amour fou et de désespoir,
D’une bergère éprise d’un Roi

Rien n’embrase ma vie,
C’est le désert des envies…

Il est vrai que bien des nuits
Quand tout est mélancolie,
Je ne trouve pas le mot-clé,
A jeter en premier sur le papier.

Rien n’embrase ma vie,
C’est le désert des envies…

Alors, j’attends dans le noir,
Ma muse… assise à mes côtés
Me fixe, sans vraiment me voir,
Ma plume…dort sur le papier.

Rien n’embrase ma vie,
C’est le désert des envies…

Ouvrant un livre au hasard
Une page attire mon regard,
Quatre vers me sautent au visage
Comme le ferait une bête sauvage

Voilà qui éveille mon envie,
D’écrire une nouvelle poésie !