dis-moi pourquoi !
dédié à Ayad Alahyane
munie d'araire attelée
au soc fin affilé
te voilà qui fends moult sillons
en mon cœur pris pour prés
semés de regret
d'amertume arrosés
et dont tu espères la récolte
est-ce possible noble femme ?
je ne te dis pas
que je prenais les cieux
pour ta demeure chérubine
que j'apostrophais l’Orion
sur ta litière nocturne
toi qui pourtant
ici-bas demeures
et que je quêtais à l'empirée
Mohamed Farid
Notes du traducteur: Je réécris en français un bout du poème fleuve de mon ami Ayad Alahyane intitulé: "AjnDiD n twwargiwin",un recueil que j'aime redécouvrir et qui me tient compagnie lors attablé au café,seul avec le monde.J'espère avoir été fidèle à l'âme du texte et à l'intention du poète en rendant au lectorat de ce petit bout exquis de notre poésie amazigh moderne.
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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet
Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net