Dans les brisures ensanglantées des chemins
Où se croisent les torrents de vents
Sculptant des roches en pont
Vers les rives des lendemains on s’est rencontré
Dans cet hiver aux grêles crépitant sur nos voies
Des silences que le vent côtoie
Une mélodie de refrains enchante les airs
Où dansent les branches d’oliviers résistant toujours
Avec les feuilles où le rêve veille
Dans la saison froide sans jours
Nous sommes liés aux arcanes des larmes
Des yeux des soleils empourprés
Et qui dans les nuits s’essuient
Arrosant nos cœurs de lumière aurorale vermeille
Demain il fera beau sur nos plaies
Avec les oiseaux nichant dans les traces de nos déchirures
Où nous cueillons un duvet prodige de plumes

rivedusoleil
17/1/2018

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

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