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Aux rides de mon cœur s'écaillent mes années.
Je hais la symphonie de ce temps qui m'effraie,
Car si de vos contours mon esprit se lamente
C'est que ma vie s'en va et que cela me hante....

Je n'ai plus que le vent qui me parle de vous,
Ce souffle-là m'enivre il est bien trop jaloux,
La nature s'emploie à me rendre morose
Mon cœur est malheureux, vous en êtes la cause .

Seule, face à ces monts revêtus de blancheur
Mon hiver se grisaille, il se fait querelleur.
O nuit qui sans sommeil m'enracine à ses bras
Je songe à ces soleils qui ne renaîtront pas...

Mes mains vous cherche en vain, effleurant votre peau
Ami qui sans un bruit m'apportez le repos
Je consens au silence, irai jusqu'à l'oubli,
Si je savais de vous n'être que triste ennui...

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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas