Le début de la fin... Bonne année à tous les oasiens et oasiennes

Le rideau tombe et laisse les rênes
Au temps levé sur d'autres scènes,
Il conduira les hommes qui courent
Les routes derrière le peu d'amour,
Ils marcheront chacun son heure
Des lieux de vœux jusqu'au bonheur.

Le vent empoche les mois comme une portée d'écus
Dans son passé de peines fourrées de joies vécues,
Dessine les arbres verts d'un art de son talent
Poli pour leur faucher les feuilles dans son relent,
Emporte les brumes emplies de flottes depuis l'été
Avant de pleurer l'an qui va bientôt quitter.

Le soleil dort depuis l'aurore
De la saison des rêves morts,
Il brillera derrière les dunes
Un feu timide qu'il tient des lunes,
Il trônera depuis son siège
Dans son royaume blanchi de neige.

Le ciel à l'horizon épouse la mer qui erre
Et vont nourrir un feu aux coins du grand hiver,
Avec du rêve heureux farci de braises tendres
Qui laissent en s'en allant des souvenirs de cendre,
Et l'étincelle qui file sur une chaleur qui naît
Et va brûler demain les flammes d'une autre année.

Kader.