Ce soir, j'ai posé un disque sur le phono.
Il me fallait entendre
Cette musique qui nous fait tout oublier
Quand nous sommes ensemble
Et dont nous sommes, mon amour, les seuls capables
De comprendre le message.

Il me fallait du rêve, alors j'ai mis Mozart.
Tu sais, ces quelques notes simples
Qui sont la douceur même et qui se font caresse
Pour mieux te faire plaisir.
Et j'ai laissé mes mains commencer à courir
Pour explorer ton corps.

Et j'ai senti ta fièvre monter comme l'orage,
Je t'ai senti planer.
Et quand la mélodie magique s'est terminée,
Mes mains, caressant ton visage,
Ont trouvé le plus beau trésor qui se puisse donner :
Une larme de bonheur par toi versée.

Le 11 Août 1989

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)