Il est sortit en silence, dans la nuit,
D'une marche anarchique, sentant la mort,
Avançant tragiquement d'une volonté sans vie,
Je suis sortie en silence, pour détruire son corps.
La lune doucement a éclairé,
Son regard perdu mais humide,
La hache à la main, j'ai desserré,
Mon aimé, ici, debout et morbide.
Il incline doucement la tête,
M'offre son cou comme rédemption.
Mais d'un coup ma main s'arrête,
L'anéantir je n'en ai pas l'intention.
"Je vous promet mon cher ami,
Venir vous voir chaque nuit,
Que j'y dépose sur vos yeux livides,
Une larme pour qu'ils restent humide."
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Écris encore, écris toujours et gave toi de plaisir à le faire comme à en apporter à celles, ceux qui te lisent. P. (B)