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Réflexions solitaires.
J’ai croisé une infirmière Dans une clinique d’Anjou, Avec son air de guerrière Lorsque son œil vous met en joue.
Las je n’ai pu voir son sourire, C’est le grand regret de ma vie, Je sais qu’il existe le pire Lorsque sa répartie sévit.
Bien sûr son travail est pénible, Provocant son agacement Mais je voudrais rester sensible A son fidèle dévouement.
C’est une petite brunette Qui répond toujours poliment Mais sans huile dans sa burette Un peu comme un éternuement.
Mais si je retombe malade, Je reviendrai là pour la voir Et lui montrerai ma ballade Afin de lui faire savoir.
Que parfois plus de gentillesse Fleurit le travail et la vie, En tout cas, moi, dans ma vieillesse, Je suis sensible à cette envie.
Mais cette équipe est formidable Que ce soit de jour ou de nuit Et ne me voyez pas en diable Vous m’avez ôté mon ennui.
J’adresse un bravo pour l’équipe Et je le fais du fond du cœur Car je serais un sale type Si j’ignorais votre douceur.
Malgré mes ans, je vous admire Et vous le dis bien gentiment, J’avais envie de vous l’écrire Toujours aussi ingénument.
Parfois un tout petit sourire Chasse de nous toute douleur Et moi encore j’en soupire De n’avoir pas vu sa couleur.
La sécurité sociale Devrait pouvoir vous rembourser Cette grimace faciale Si difficile à adresser.
Capricorne, le 21/10/2017
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