Il m'arrive de rire
Simple homme que je suis
Du vide de nos puits
Ces maints maux guère à lire...

De l'ombre d'un faux lien
J'en fais un nul amas
De la haine ici-bas
Je n'y vois point du mien...

Car vois-tu lointain toi
Bien petit on m'apprit
Que l'oubli est ce lit
Où l'on dort sous la foi...

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Il m'arrive de taire
Mon silence criard
Longs vers en bel écart
Fou poème en colère...

De tout un sang jaloux
Je tisse un concerto
Il abreuve en vrais do
De tendres airs bien doux...

Car vois-tu cher monsieur
Adulte j'ai compris
Que rage du mépris
Est chant des "ans vieux..."

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Il m'arrive languir
De léguer un JTM
Errant au flux qui sème
Paix avant de partir..

En tout air voir en frère
Un pareil malgré tout
Vain humain jusqu'au bout
Dans un ru qu'il génère...

Car vois-tu cher poète
Seul j'ai fort retenu
Le son d'un bonheur nu
Aux tons d'une comète...

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Il m'arrive et je pars
Te laissant méditer
À ton café ton thé
Un matin à ton art...

Ton boulot et ton spleen
Tes choix et tes contraintes
Le jour où tu t'éreintes
À creuser douce mine...

Car vois-tu mon cher être
Le soleil c'est ton or
Mais un jour sans nul cor
S'en ira ton paraître...

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Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!

Driss