Comme les yeux aux yeux, j'ai pris seconde naissance
M'influant ainsi l'essence enfin de mon état d'existence;
Caressant le souffle puissant des vagues qui entraîne
L'espoir d'une rosée de la levée libre et sans chaîne.

La céleste lumière de ce regard langoureux ne s'épuise
L'étreinte chaste et tendresse à jamais ne s'amenuise;
Pour l'éternité la chaleur en moi accumulée ne la refuse
La fraîcheur de la rose rouge que son parfum diffuse.


Une douce langueur, mes automnes ne se flétrissent,
Chargées de cette odeur de feuilles, douceur me hisse,
Vers l'aurore d'un nouveau jour qui m'illumine, m'éveille,
Dévorante union sacrée, sucrée, cette passion m'émerveille.


Mon azur est tes cieux, cette source de miel, couleurs vives;
Ou toutes mes pensées sans cesse s'abreuvent, elles viennent
Se désaltérer dans cet haut ou je te vis et mon désir qui ravive
Mon cœur qui bat pour cette union parfaite quoi qu'il advienne.

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