Erable mon Ami, quand nous revient l’automne,
J’aime voir ta livrée à nulle autre pareille.
Paysages, jardins, ton éclat ensoleille.
Ta palette de feu à chaque fois étonne.

Et nos rêves s’en vont dans vent qui chantonne,
Avec des mots d’amour, dès que le jour s’éveille.
Ta feuille les emmène en danse sans pareille.
On la voit voyager dans le ciel qui cotonne.

Dans son écrin velours d’or pur ou bien d’aurore
Elle va pour te dire à quel point je t’adore
Toi pour qui j’en oublie et mon âge et le temps.

Sur le limbe est gravée pensée mystérieuse,
Car pour tout être aimé, le cœur aspire tant,
A mettre en mots très doux leur teinte merveilleuse.

Daniel Dive, le 24 septembre 2017

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)