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Je regarde les nids qui n'auront plus d'oiseaux
Les arbres qui déjà n'entendent plus leurs cris,
Et l'aube sortira du sein noir de la nuit
Le coeur givré de froid, somme toute fort beau...
Sois lente, sois prudente, automnale morsure,
Tes feux ne vont brûler que par des temps bénis
S'il faut te rassurer tes couleurs seront pures,
Il y aura un soleil sur tes feuilles jaunies...
Et de l'or sans pareil, octobre sait cela,
Quand l'érable rougit tel un feu de bengale
Renaît un paradis que peindrait l'au-delÃ
La terre se fait miel quant aux nues! Impartiales...
Le jour va sangloter au sommet des montagnes
Revêtues des reflets du plus beau fil d'argent
Qu'un vol cendré de grues que la peur accompagne
Tracera le matin, poussant voiles aux vents.
Je mettrai mon manteau de vilaine brocarde,
Car tu pourras ainsi dans ta forêt d'éden,
Voler tous les soupirs d'une saison fuyarde
A te voir dépérir, je retiendrai ma peine.
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas