Sur l’océan de mes douleurs j’ai chanté
Une aubade chargée d’espérance
Dans ces nuits aux blessures ventées
Pansées par les souffles de la résistance

Sur les flots aux trames houleuses
Tangue mon radeau chargée de ma conscience
Devant l’île des récifs aux rives fallacieuses
Je sonde les fonds avec mes sens

Que de fois j’ai erré sous les brumes
Sur la mer des désirs en folies
Lorsque raisonnent des bruits d’enclume
Forge de la raison dans l’esprit

Reste que dans le puits profond de ma déprime
Une muse plane dans l’air tourmenté
Dans l’abysse du cœur trempe la plume
Aux parois d’amour cimentées

Avec des pleurs reflétant des perles de lune
Emaillées de sang rosé
Mélange de sentiments et d'écume
Ah ! ces roses encrées sur la page éclatées

rivedusoleil
23/9/2017

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

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