J'aime vous lire auprès de l'âtre...
J’aime vous lire auprès de l’âtre,
Lorsque son feu chauffe mon pied,
Moi contemplant ce doux théâtre.
Or, aujourd’hui, ce temps grisâtre
Me pousse vers votre papier :
J’aime vous lire auprès de l’âtre !
Étant de port très opiniâtre
Je prends ce pli pour équipier,
Moi contemplant ce doux théâtre.
Là , mon habit servant d’emplâtre
Se tient au chaud près du brasier :
J’aime vous lire auprès de l’âtre !
Comment ne pas être folâtre
Lisant vos plis à plein gosier
Moi contemplant ce doux théâtre ?
Votre phrasé jamais douceâtre
Brille toujours à s’extasier.
J’aime vous lire auprès de l’âtre,
Moi contemplant ce doux théâtre !