Si l'on s'éparpillait, si l'on se déposait
comme la rosée envahissante de l'aube
de nos corps en mouvements échappés
pas de jardin du souvenir, ni de tombes.......

Je vous écris tout droit de l'âme....
cet éternel souffle baisant l'au-delà
quand la vie terrestre se pâme...
pour faire place à la paix et son aura....

Si l'on s'éparpillait, si l'on se déposait
loin de l'idée qu'un jour de nous..les cendres....
toutes les merveilles bucoliques ..l'abstrait..
même la mer déchaînée n'est plus à craindre...

Je vous écris tout droit de l'âme...
en ressentis de solitude matinale....
quand la pensée se fait câline et femme...
en désirs pieux se mélangeant au mâle.....

Si l'on s'éparpillait, si l'on se déposait....
comme le silence après l'amour...
quand il est souvenir appartenant au passé
de moins en moins précis au fil des jours....

Je vous écris tout droit de l'âme...
petite voix de l'intime rassurante comme maman
en chuchotements fleuris, là où on dépose les armes...

si l'on s'éparpillait, si l'on dégoulinait... de temps en temps....

Isabelle le 08 septembre 2017

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