Étrange...
Étrange…
Subitement j’ai vieilli comme c’étrange
Inlassablement au grenier de mon moi
Blonde rêveuse qui trahissait mon émoi
Possiblement que je n’étais pas cet ange
Cette absence désenchantée de lumière
Brouillant le vent dans ma piètre crinière
Aux soirs sous la véranda tombait la pluie
Que pétales au vent retournaient l’ennui
Dans l’écume des saisons je berçais mes pleurs
Quand l’angoisse m’accrochait de bonne heure
A contempler la lune clandestine a court temps
Quelques dédales se rappellent de mon tourment
Était-ce moi la blonde songeuse qui osait rêver
Sous le regard du jour me plongeant dans l’état
Respirant tout l’écume des mes ébats étouffés
Pour me soustraire en retrait dans mon oreiller
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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.