Le ciel est bleu et ensoleillé,
Pourtant pour toi, il est toujours voilé.
La vie devenue paisible et pacifique,
Pourtant pour toi, il est toujours énigmatique.
La vie parait joyeuse et gaie,
Pourtant pour toi, elle est toujours désillusionnée.
Solitaire dans ma propre souffrance,
Je n’ai pas vu que la tienne était immense.
Prisonnière et blessée depuis ton enfance
Tu n’as fait que vagabonder, en gardant le silence,
Ne trouvant aucune réponse à tes questions,
Perdue dans le brouillard de tes horizons.
Aujourd’hui tu as déchiré ce rideau obscur
Celui qui recouvrait ta vie si dure.
Laisse s’échapper, par cette fissure,
Tout le mal qui brutalisait ton existence.
Laisse revenir à toi, petite sœur,
Le ciel bleu et l’enchantement dans ton cœur.
Laisse s’envoler, cet oiseau de mauvais augure
Par la faille que tu as enfin creusée.
Il emporte avec lui, tout ce feu qui a abimé ta vie.
Pour laisser venir à toi, la lumière et les rires.

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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»