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Je sais un soir d'été où lentement s'endort
Dans un souffle béant le village au "silence"
Couché aux pieds du mont attentif aux rais d'or,
Brille encor' sa misère en mal de déshérence...
Les volets au printemps faisaient claquer leur bois.
Il y avait un air..., Un parfum d'espérance!
Lorsque fleurs en boutons, de ces ors qui flamboient
Au milieu des prairies, pêchaient d'éxubérance.
Un automne outrancier égratigné de vent
Le fait se refermer oublieux de lui-même
Sans doute aura-t-il craint quelques emportements
Tant de vies sont parties au petit matin blême...
J'ai su ces jours d'hiver aux bras tendus des pins
Figés dans leur carcan de neige et de glace
Par ces colliers pendus aux arêtes d'étain
J'ai su de ces silences percer la carapace...
Chacun l'a vu mourir durant quatre saisons
Puis d'autres sans pudeur déshabiller ses rues,
L'huis encore debout battre d'indécisions
Et la montagne en deuil se couvrir de ses nues.
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas