Sanglote le temps face à nos grands vides
La lune est absence et la nuit des rides....

Lors un spleen qui croît au fond des langueurs
Se largue à longs vers au fil de nos peurs...

S'amassent les jours tissant triste soir
Un sourd croit l'entendre et l'aveugle voir...

Au delà du pont s'abrite un désir
Un dément émoi aux flancs du plaisir...

Jaloux fort dressés aux griffes du coin
L'amour reste proie à défaut du soin...

Car au chant du pur le frisson s'étonne
Sentant ses ardeurs au feu qui détonne...(extrait)

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Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!

Driss