Plume de satin Inscrit le: 3/3/2013 De: Envois: 44 |
DIEU Ô toi, Dieu tout puissant, père en qui il faut croire, Créateur de l’Éden, du ciel et de la terre, Toi, dont les miracles sont propres à m’émouvoir, Toi, vers qui chaque jour s’envole ma prière, Qui es-tu, dis-le moi, aujourd’hui il est temps. Existant de tout temps, ton nom reste ineffable ; Malgré ton grand pouvoir ton être est impensable. Personne ne te voit, personne ne t’entend, Sans ta face ma foi s’égare par moment, Alors que sur terre nombreux restent fervents ! Seul un buisson ardent illustra ta stature ; Mais, ce feu saisissant est-il à ta mesure ?
Es-tu le Dieu rugueux, lointain et transcendant Des tables de la Loi et du bris du veau d’or, Du saint des saints du Temple et du chandelier d’or ? Ou bien le Dieu d’amour, proche et immanent, Qui lava par la croix tous les péchés du monde ? Ton œil est-il sévère ou ton âme profonde ? Es-tu le Dieu jaloux écartant les idoles, Le Dieu des sacrifices ou le Dieu des oboles ? Ou bien le Dieu des saints et des saintes reliques, Transpercé jusqu’au cœur par la frappe d’un pique, ?
Faute de trouver là l’objet de ma recherche, Il faut trouver en moi le Dieu que je recherche. A l’instar de l’esprit qui dirige mon cœur, Qui dicte à ma raison et dicte ma ferveur, Est-ce la colombe qui nous descend des cieux ? A l’instar de mon âme inspirant mon salut En exhortant ma foi et domptant mon chahut, Est-ce l’agneau de Dieu mandaté par les cieux ?
Au pied d’un chêne un soir, quand Dieu se découvrit, Les bruits de la forêts s'étaient évanouis. Mon souffle, ma pensée, tous les deux s’arrêtèrent, Mon âme et mon esprit reçurent sa lumière ; Les couleurs de l’automne y prirent leur verdeur, La nature toute entière y trouva sa vigueur. Sa parole en un temps sut toucher mon dessein, En un bloc fut saisie et gravée en mon sein. Ma flamboyante foi rallia sa volonté Et depuis lors la suit jusqu'à l'éternité.
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