Ma clepsydre est morte, voici le temps de s’éclipser.
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(mi eclisso)

Qu’adviennent les coups de minuit,
Au long de silence lucide,
La conscience nuit,
au fond de ma nuit,
Apaise sa flamme
la chandelle acide.

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Je n’ai plus le feu du secret,
Au marbre muet gueulent les ombres,
L’espoir lumineux dicte son décret,
Délivre en sourdine les masques sombres.

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Les paupières
destinées douloureuses,
Se tournent vers l’horreur vermeil,
L'oeil frissonne dangereuse,
J’abandonne à jamais,
l’espoir du sommeil.

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C’est fait, partir pour ne plus revenir,
Oublier la caresse lucide du bonheur,
L’arc en ciel dans sa pauvre lueur d’avenir,
Abandonne au rêve les douces heures.

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Les mots grondent de silence,
Dans le tic-tac du grand sablier,
Je laisse le soupçon qui balance,
S’éclipser au tonnerre des amours oubliés.

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