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Hommages.
Hé oui, je suis octogénaire, Ma peau hélas s’est endurcie, Mon cœur est extraordinaire Pour que je reste à sa merci.
Il bat, parfois il exagère Lorsqu’il aperçoit dans la rue La midinette passagère, Le voilà qui se met en rut.
Silhouette qui se déhanche Reste son bon produit dopant Ce qui chez lui, toujours déclenche Un rigodon tambour battant.
Et mon iris qui se délecte, De la cheville à son menton, Le voilà qui cherche et détecte Tous les détails de ce canon
Pour que mon esprit parte en rêve, Instant sublime et captivant Car il n’a point conçu de trêve Avec Désir toujours vivant.
Quel que soit l’âge, on n’est pas maître De ses instincts les plus profonds, Les jolies formes font renaître Notre nature en ses tréfonds.
Hé oui, je suis octogénaire Et toujours prêt à m’étonner De mon puissant imaginaire Qui lui, est prêt à détonner.
Quand en voyant la silhouette D’une fille jeune et jolie, Mon cœur bat et fait la pirouette Et si tôt se met en folie.
Recevez toutes cet hommage Offert à vos féminités Et surtout quel que soit votre âge, Je l’offre en toute amitié.
Marquant mon retour de vacances, Privé de vos jolis minois Et de toutes mes espérances Que j’avais mis en tapinois.
Vos écrits et vos jolis textes M’ont bien sûr tellement manqués, Ils sont pour moi de belles gestes Que mon cœur a su remarquer.
Pour vous garçons et grands poètes, Je vous salue par mon retour Et ne vous laisse pas en restes En vous adressant mon bonjour.
Car je sais bien que sans le dire Vous pensez bien tous comme moi Que notre amour, c’est ça le pire Déclenche en nous autant d’émoi.
Malgré l’âge et tout son empire Le rêve en nous reste allumé Et notre esprit jamais n’expire Quand notre cœur reste emplumé.
Capricorne, le 02/08/2017
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