Question de Noel-Opan sur mon précédent poème
"Mais qui donc est cette être qui sublime ta plume...Serait-ce l'homme de l'ombre..."
J'apporte ici ma réponse...


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"Être" est mot sublime car il est mon penchant
"Ombre" il l'est aussi puisqu'il est mon soleil,
il est ainsi pour moi le jour et son couchant
Et demeure ma nuit dans ses plus beaux réveils...

Il est dedans mon coeur la seule solitude
Celle que je chéris du moindre battement
Mais il est encore plus, il est, infinitude
Aimé sans doute "mal " mais aimé au présent...

Il n'est rien que ruisseau qui coule dans mes veines
Son eau de liberté se murmure en caresses,
que m'importe l'absence aux remous de mes peines
Si je sais que lui m'aime d'un soupçon de tendresse.

je n'ai point de langueur, peut être une impatience
Le corps voudrait aussi pouvoir tout partager
Son chant n'est à lui seul que forte résilience
et la nuit seul entend son sanglot étouffé.

Alors ma plume va poser l'encre des mots
sur le coin de sa vie tout au bord d'une page
Parfois je reconnais, j'en écris un peu trop,
Je suis si dissipée que j'oublie d'être sage











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