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     Un peu de mer
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Expéditeur Conversation
ELTEOR
Envoyé le :  1/7/2017 17:11
Plume d'or
Inscrit le: 19/6/2016
De:
Envois: 1930
Un peu de mer
Le temps du rĂŞve,

Orgasme cosmique, semence sidérale
Soudain le néant explose, le temps est né
Le temps du rêve a commencé, la bacchanale
De la vie a conquit l’espace et l’éternité.

Au temps du rĂŞve, plantes, animaux, humains
Etaient un tout, Ă©taient le tout, un seul esprit
A l’origine du monde, pour son destin
Un Ă©ternel printemps, virginal paradis.

Et Dieu est arrivé, perturbé la vie
Le temps du rêve a cessé, à cause de lui
Les hommes se sont détruits et se sont haïs
Menant combats sur Terre, ils pleurent aujourd’hui.

Ombrage,

Sous l’ombrage d’un vieux tamarinier
Se languit oisif, l’ancien marinier
Ô grands souvenirs, ô douce mélancolie
Qui berce le passé d’un parfum d’ancolie.

Un soir d’étain, de son lointain, certain naufrage
Le nautonier se remémore les ravages
Carnage de rage, sur les rivages amers
De la mer, de son vaisseau venant d’Outre-mer.

L’océan a ses humeurs et en grand nombre
Il libère ses pauvres hères sur de sombres
Ombres, spectres sans armes, vacarme et alarme
Le charme est brisé, quidam aux larmes parmes.

Terre indomptée,

Un océan déchaîné, cabre ses vagues
Il mugit tel un fauve, ses griffes pointues
Arrachent des lambeaux de terre, la dague
Se plante dans le cœur, des falaises tenues.

Un volcan en fureur, crache avec frénésie
Les relents nauséeux des vastes profondeurs
Il répand à sa surface, toute sa furie
DĂ©truisant ardemment, les champs des laboureurs.

Un ouragan s’époumone dans les mâtures
D’un bateau à voile, il dresse devant lui, un mur
D’eau, se fracassant lourdement sur les voilures
Du vaisseau, chétif chevalier sans armure.

Le phare,

Planté sur un rocher, à l’écart de la terre
Le phare résiste aux assauts de la mer
Il veille, comme la vigie sur un bateau
A la vie des marins, Ă  sauver les vaisseaux.

Et, ce château de pierre sur l’océan
Qui se dresse, fier, hautain, tel un géant
Affronte par tous les temps, la houle, vagues
Mourant sur son dos, quand la tempĂŞte, fait rage.

Dès que la nuit surgit, son faisceau lumineux
Guide les esquifs, loin, des Ă©cueils dangereux
Et la lune, Ă  son tour, embrasse de son voile
D’or, le phare, qui a le nez dans les étoiles.

Capitaine solitaire,

Le regard bleu acier, la peau burinée
Les cheveux grisonnants, la barbe de trois jours
Capitaine solitaire, au fil des années
A parcouru les mers, pour lui, pas de retour.

C’était son exil, destin, sa raison de vie
Il devait quitter, partir, ne plus voir la terre
Fuir le passé et oublier, pour sa survie
Eviter la folie, un besoin salutaire.

Et à l’écart du monde, ce navigateur
A bourlingué, vogué, sur tous les océans
A bord de son bateau, il Ă©tait acteur
Et spectateur, mais seul, devant les éléments.







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Sujet :  Expéditeur Date
 » Un peu de mer ELTEOR 1/7/2017 17:11
     Re: Un peu de mer Sybilla 1/7/2017 23:20
       Re: Un peu de mer matogrosso 2/7/2017 0:22

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