Dans le petit bois,
Vit une fauvette,
L'oeil en tapinois,
Sur dangers qui guettent,

Depuis qu'il fait chaud,
Elle entend glisser,
Drôles d'animaux,
Visant sa nichée,

Chaque sifflement,
La fait frissonner,
Sans savoir comment,
Il va serpenter,

Où cacher ses oeufs,
Sa belle couvée,
Pour que le visqueux,
Ne puisse gober,

L'oiselle s'inquiète,
Il est bientôt là,
Elle crie, volette,
Sur le scélérat,

Elle le picore,
Le perçant partout,
De plus en plus fort
Pour le rendre fou,

Ses plumes se collent,
Sur la peau si froide,
Elle devient molle,
Quand il se fait roide,

Le serpent est mort,
Sous les coups de becs,
Avant qu'il dévore,
Vive ses obsèques !


Linette - 29 juin 2017