La venue de Milo, panne des sens.
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(L’arrivo di Milo, guasto dei sensi.)

Siamoises de l’amour,
Géantes courant sur la grève,
Ballerines antiques dansant le jour,
Corps à corps essoufflé de rêve.

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Et pourtant, elles courent,
Longues haleines et cabrioles,
Gavées de grâces, loque d’amour,
Libertines sur la plage, en vol.

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Elles picassent au temps,
Pas de danse sur la sable,
L’amour en forme pourtant,
Rondeurs tenant des mains misérables.

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Et quand Milo revient,
C’est la venue de Milo,
Jeu d’amour en va et vient,
Panne des sens au bord de l’eau.

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Milo lita, bras coupés,
Guide le pas, buvant le littoral,
Les Venus viennent l’occuper,
Puis se noyer, sens littéral.

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Elles courent, hors du temps, libertines,
Jetant leurs toges par-dessus le moulin,
Gavées de grâces, exquises ballerines,
Milo d’un élan, tend la main, air malin.

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