dernière Randonnée ....et les falaises de Flysch...*

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Quand la nuit tait ses voix, s'ouvre le grand silence,
Celui des flots mouvants, des jeux d'ombres qui dansent.
Dans le souffle du vent, déchirée et meurtrie
L'écume des sanglots s'éparpille en furie.

C'est un vol d'oiseaux blancs occultant la falaise.
Assombri par des eaux , vomissant ses malaises
L'océan sans repos en impossibles escales
Vient ciseler le Flysch* d'harmonie linéale.

A l'horizon, perdus, se lève, grandissant
Sous l'aile des grands soirs d'héroïques instants,
Où l'épaisseur d'un ciel caresse de ses nues,
L'envol épouvanté d'ombelles chevelues.

Le regard s'abandonne à ces lourdes crinières,
Puis devient prisonnier de la lande côtière,
Lorsque la fleur de sel des embruns, sur la bouche
Dépose des saveurs qu'une brise effarouche.

C'est au gré des marées que le souffle grandit
Écoute ! C'est un chant de silence ennobli,
Tel un gémissement rendu sous la torture,
Les vagues en mourant ravivent leurs blessures...

Cap sur la côte Basque... les plus belles étendues de Flysch à Zumaia (pour les courageux....)

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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas