Quand la planète bleue me fermera la porte
Mon séjour terminé j’irai vers un ailleurs
Au futur incertain mais cependant meilleur
Que celui qu’aujourd’hui mon avenir m’apporte.

J’ai vécu, j’ai aimé, mais au fond que m’importe
De ce que j’ai connu de mon ancien bonheur
Si dans les souvenirs que je conserve au cœur
De toutes mes amours, pas une qui soit morte.

Ma mémoire a gardé cette douceur du soir
Quand ma joue sur leur sein dans un tendre bonsoir
Les femmes de ma vie m’avaient accordé d’elles

La chaude volupté de leur féminité
Et j’emporte avec moi les âmes de ces belles
Dans toute leur splendeur et pour l’éternité.