qu'elle était belle la vie, en ce temps là
ou j'avais encore toutes mes illusions
je me souviens la plage ou nous allions
visages au vent nous étions bien comme ça
par moment tu serrais ma main très fort
et moi j'étais ivre de nos bonheurs
yeux dans les yeux nous en voulions encore
aucun de nous deux n'était un menteur
qu'elle était belle la vie en ce temps là
quand je voulais vieillir tout contre toi
je me disais qui m'en empechera
mais on est souvent plus bete que l'on croit
qu'elle était belle la vie en ce temps là
tu te baignais et moi admiratif
ignorais que tu avais des griffes
qu'il était beau ton corps dans cette eau là
parfois nous partions marché dans les prés
nous respirions tous ces parfuns fruités
en ce temps là nous étions deux
mais j'ignorai qu'en toi je comptais si peu
qu'elle était belle la vie en ce temps là
toi que je serrais fort dans mes bras
je me souviens encore de ce monde perdu
pour tes beaux yeux mon ame j'aurai vendue
j'ai encore l'image du soleil sur ton corps
tu étais une déesse à la peau cuivrée
tu étais Vénus et meme plus encore
t'aimer, voilà la seule de mes pensées
qu'elle était belle la vie en ce temps là
quand je marchais a la suite dans tes pas
j'y allais comme un aveugle sur de toi
je n'ai pas vu ton noir regard qui me foudroie
pourtant je me rappelle de la douceur
avec laquelle tu calmais mes peurs
j'étais une secte, et toi mon gourou
et je n'avais rien a craindre de ton courroux
qu'elle était belle la vie en ce temps là
ou j'avais encore toutes mes illusions
quelquefois dans la journée nous partions
pour aller nous aimer et dire tout bas
ce que personne ne devait entendre
car de toi il me restait tout a apprendre
chaques matins je voulais voir tes yeux
et m'y noyer dans leurs profondeur
je ne remerciais jamais assez les dieux
de m'avoir offert la plus belle des fleurs
qu'elle était belle la vie en ce temps là
lorsque tu t'enroulais autour de moi
car j'entendais ton coeur qui me faisait roi
comment croire qu'un jour tout s'arretera
qui aurait pu dire en voyant tes seins
qu'un diable s'y réchauffaif a l'intérieur
qui aurait pu croire que tant de candeur
ne fut là qu'un masque pour cacher le vilain
qu'elle était belle la vie en ce temps là
quand tu te blotissais tout contre moi
moi je pensais qui nous séparera
l'etre humain est cruel il a sa loi.

Parkin.