Je crois que la mort serait suprême
Car elle vit dans mon âme, agitant mes pensées,
Je fais la tombe de moi-même,
Restant rêveuse, la tête baissée.
Dans ses bras, je me répète,
J’avais cru trouvé l’amour
J’avais mis mes habits de fêtes
M’étais parée de mes plus beaux atours.
De beaux serments m’avait juré
Tout ça n’était qu’idées fausses
Il s’est enfuit mon bien-aimé,
Que l’on m’enterre dans ma fosse.
De ma gorge sort une voix caverneuse,
Je n’ai plus rien d’humain,
Je regarde mes mains osseuses
Essuyer les larmes de mon chagrin.
Je compte les promesses sans nombre,
Bien sûr je m’en souviens,
Seule dans ma demeure sombre
La tristesse me dit : « Aller vient ! »
C’est comme un cancer qui me mange
Cela devient tellement affreux,
J’explose de pensées étranges
Et mes yeux deviennent creux.
Ma passion me brûle et me remue
Je marche au-dessus du tombeau
Traînant cette peine émue
Comme l’on traîne un lambeau.
M.P. 19/07/2008
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.