Que de vers discrets, dits, en secret cette nuit,
Seigneur tu es le seul, au pouvoir d'interprète,
Pour bien me dévoiler, ce qu’introduit la nuit..
Troublé, j’ignore à quoi, il faut que je m’apprête !...

La nuit, assèche au noir, ma plume en écrivant.
De vers en vers un doigt, tout doucement égrène
Chapelet dirait-on, sans plus aller devant,
Comme si c’est au champ, pour semer tant de graine.

Jusqu’où vas-tu du mot, pour m’imposer l’ennui,
En le laissant confus, pour ne plus le comprendre,
Profond est ton secret, qui fait que je m’enfuis,
Pour chercher tout ailleurs, là où je peux apprendre…

Au verbe et mot j’en veux, de m’imposer le blanc
Au milieu de la nuit, quand rien ne peut s’entendre,
Un cri discret, assis, je me sens mal au flanc,
Je ne sais juste après, à quoi il faut s’attendre !...

Faut-il que je m’arrête en chemin sans retour,
En jetant l’encrier et la maudite plume
Bizarre est mon envol là-bas à l’alentour,
L’espace est polluée ou d’un volcan qui fume ?

Ahmed B. Le 14.05.2017.

Avec toutes mes sincères amitiés,

----------------
A propos de moi

L'amour que je loue aux mots et au verbe me tente énormément. C'est la raison qui fait que je me trouve ici . Je navigue donc au gré de la circonstance à travers tous les domaines du savoir, une fois pour lire ce qui me semble beau...