Souvenir d'éden . . .

Dans un souffle puissant, tu entres dans ma vie.
Ai-je été dans la tienne en mon âme asservie ?
Ouvre-moi un passage au bout de nos silences
Où nos coeurs voyagent au ciel de nos souffrances.

Perçant nos nuages, je dessine mon corps
A travers tes veines aux flots d'une aube d'or
Et me coule en ton être où je me suis perdu
En refus de naître aux printemps suspendus.

J'ai cherché ton regard aux yeux tristes du soir
Où s'estompe un regret sans fenêtre d'espoir
Quand j'aperçois ton cri en violence d'oubli
Voiler mon âme nue aux murs sourds de nos nuits.

Pascal.

Le jeudi 20 avril 2017.